Défi sociale

DIVINA ZOE

Divina Zoé Cajacob – site officiel

 

Nous devons offrir aux gens la possibilité de faire du bien de leurs vies aujourd’hui !

Défi Sociale

 

 

STOP à l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales (ESEC)

La pauvreté, le VIH/sida et les conflits civils et politiques touchent plusieurs pays africains et déstabilisent profondément ces sociétés sur le plan économique et social. Alors que des familles sont forcées de se déplacer, étant donné l’absence de soutien adéquat pour maintenir leurs moyens d’existence et que d’autres tombent malades ou sont marginalisées, les enfants deviennent davantage vulnérables à l’exploitation sexuelle à des fins commerciales.

 

L’enlèvement d’enfants par des milices armées et la vente et la traite d’enfants sont particulièrement problématiques en Afrique Australe, Centrale et Occidentale. Ces phénomènes se produisent principalement au sein du continent africain, mais il est aussi notoire que la traite transfrontalière d’enfants à des fins sexuelles existe entre l’Afrique et l’Europe. Dans certains cas, des valeurs, attitudes et structures socioculturelles bien arrêtées accroissent la vulnérabilité des enfants africains à l’exploitation sexuelle.

 

Notre projet MAVIETAVIE en Afrique vise à soutenir les actions de collaboration entre les groupes locaux et les organisations œuvrant pour mettre fin aux multiples formes d’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales (ESEC).

 

Puisque peu d’organisations du genre existent et qu’elles tendent à travailler de manière isolée, la collaboration est encouragée à travers la tenue de forum sur le renforcement des capacités et le partage d’expériences afin de pouvoir appuyer la planification d’initiatives coordonnées et/ou conjointes. De plus, des coordonnateurs nationaux et régionaux sont établis dans la région afin de fournir un soutien direct à toutes les activités et initiatives de programmation en plus de relier les groupes au réseau mondial.

 

La participation des jeunes est essentielle au combat contre l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales. L’intégration de leurs expériences est vitale au développement de mesures appropriées pour leur protection. Les enfants et les jeunes doivent avoir l’opportunité d’exprimer leur point de vue, de faire pression pour faire respecter leurs propres droits, d’assister leurs pairs et d’influencer les décideurs sur les problématiques qui les touchent. De cette manière, ils peuvent contribuer à leur propre protection et au développement global de leur communauté.

 

La traite fait référence au recrutement, au transport, à l’hébergement, à la réception et au transfert d’enfants à l’intérieur ou à travers des frontières à des fins d’exploitation sexuelle, de travail forcé, d’esclavage, de dons d’organes ou de n’importe quelles autres fins similaires. La traite peut impliquer l’emploi de la force, de la coercition ou de leurres puisque les enfants ne sont pas en mesure de consentir à leur propre exploitation.

 

La traite accroît la vulnérabilité des enfants parce que ces derniers sont éloignés des structures de soutien qui leur sont familières comme leur famille et leur communauté. Les actions visant à combattre la traite d’enfants doivent prendre en compte des conditions qui rendent les enfants vulnérables à ce phénomène et cibler les mesures punitives contre les trafiquants plutôt que les victimes.

 

La pauvreté, l’inégalité entre les sexes, le manque d’éducation et la discrimination contre des minorités ethniques sont des facteurs-clefs contribuant à la traite, alors que la guerre ou les conflits armés, la violence conjugale, le matérialisme et la demande pour des rapports sexuels avec des enfants contribuent tous à ce problème complexe. Certains enfants sont enlevés ou attirés par des promesses d’éducation, de nouvelles compétences ou de ̎bons emplois, alors que d’autres quittent leur pays et leur communauté de plein gré avec l’espoir de trouver une vie meilleure.

 

Il n’existe pas d’estimation exacte du nombre d’enfants victimes de la traite. Cela s’explique par le fait que la pratique est cachée et donc difficile à évaluer, et qu’il n’existe pas de méthodologie commune pour compter le nombre de victimes de la traite. La traite peut se produire au-delà des frontières ou à l’intérieur d’un pays.

 

Lorsqu’il s’agit de traite internationale, les trafiquants ont tout intérêt à maintenir leurs victimes dans un environnement étranger où elles sont non seulement vulnérables par rapport aux lois locales en matière d’immigration étant donné qu’elles sont entrées illégalement dans le pays, mais aussi désavantagées par rapport à leur ignorance des lois, de la culture et de la langue de ce pays. La traite à l’intérieur d’un pays est moins répandue que la traite au delà des frontières, bien qu’elle existe aussi des milieux ruraux vers les milieux urbains. Cependant, les enfants victimes de la traite à l’étranger peuvent continuer à être déplacés à l’intérieur du pays de destination afin d’éviter d’être repérés.

 

Le projet MAVIETAVIE fait pression pour que des législations efficaces soient adoptées contre la traite de sorte que les trafiquants soient coupables de crime plutôt que leurs victimes. Inspiré par une approche basée sur les droits de l’enfant, MAVIETAVIE soutient des programmes qui abordent les causes profondes de la traite d’enfant, qui développent des mesures pour améliorer la mise en œuvre des lois contre la traite d’enfants, et qui offrent des services de qualité aux enfants victimes.

 

MAVIETAVIE travaille aussi avec les autorités responsables du maintien des lois dans le cadre d’activités de formation pour le personnel de différents niveaux (officiers de police, procureurs, juges, etc.), en plus de coordonner les informations au sein du réseau mondial de MAVIETAVIE pour aider à identifier les trafiquants, et d’établir des liens dans le but d’assurer l’assistance et le soutien aux enfants qui en sont victimes.

 

Les projets de MAVIETAVIE en matière de prévention de la traite incluent des analyses de la situation, des campagnes de sensibilisation ciblant les communautés, les victimes potentielles et le grand public pour faire face au problème de la demande, l’éducation pour les enfants, la formation professionnelle et des opportunités génératrices de revenus pour les adolescents vulnérables plus âgés ou pour les victimes de traite, la mise sur pied de groupes de soutien pour les enfants, d’autres initiatives de sensibilisation et de plaidoyer dirigées par des enfants et des jeunes, et la création de lignes directes (help-lines) pour fournir des informations aux émigrants potentiels (enfants et adultes) au sujet des risques liés à la migration.