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Notre Business - Matières Premières

Le négoce de matières premières entre l'Afrique et l'Europe - c'est notre affaire!

Les parts de marché des plus grandes places de négoce des matières premières dans le monde montrent que la Suisse occupe une place dominante.

Notre Business  - Matières Premières


Le négoce de matières premières est une notion difficile à appréhender. Et parler de financement du négoce de matières premières, c’est y ajouter un niveau de complexité. Pourtant, le négoce de matières premières est un facteur essentiel de développement pour l’économie et la prospérité mondiales.


Là où des matières premières comme le pétrole, les minerais ou les céréales sont excédentaires, on les charge pour les transporter à l’autre bout de la planète, où elles seront consommées ou serviront à produire d’autres marchandises.


Vendeurs et acheteurs sont mis en relation par des négociants en matières premières. Mais qui dit négoce dit aussi paiement et couverture: c’est là qu’intervient le financement du négoce de matières premières


Grâce à un ensemble de conditions favorables et d’atouts spécifiques, la Suisse est devenue progressivement, au cours des deux cents dernières années, une plaque tournante internationale pour les matières premières.


Ont joué un rôle moteur, d’une part, des facteurs pull tels que la stabilité politique, la sécurité juridique ou la compétitivité internationale du système fiscal et, d’autre part, des facteurs push comme l’absence d’Etat de droit ou l’instabilité politique dans les pays exportateurs.


Le commerce en général et le négoce de matières premières en particulier induisent une prospérité économique croissante. S’agissant du négoce physique de matières premières, il s’est constitué en Suisse un cluster important qui compte 570 entreprises de négoce et plus de 10 000 collaborateurs.


Le négoce de matières premières est considéré aujourd’hui comme un secteur économique à part entière, qui génère quelque 3,6% du produit intérieur brut (PIB) de la Suisse et représente même près de la moitié de la croissance de ce dernier en 2010.


Riche de plusieurs décennies d’expérience, la Suisse, en tant que place de négoce de matières premières, dispose d’un réel savoir-faire dans le domaine du financement commercial. 


Les négociants en matières premières (commodity traders) transportent des matières premières d’un lieu à un autre et/ou jouent le rôle d’intermédiaires.


Ils veillent à ce que les matières premières demandées soient disponibles en quantité suffisante, à des prix avantageux et selon les critères de qualité requis. Les négociants en dérivés en revanche recourent à des instruments financiers pour miser sur la hausse ou la baisse des cours des matières premières.


Les grands centres du négoce de dérivés sont Chicago, New York et Londres. Leur existence est indispensable pour que les financements commerciaux s’effectuent à des conditions avantageuses et que les risques de marché soient couverts. La part des dérivés négociés en Suisse, qui s’établit à 3%, est extrêmement faible. 


Le négoce de matières premières a pour corollaire son financement par les banques (commodity trade finance). Le rôle des banques consiste principalement à couvrir les besoins de financement qui, pour les négociants, résultent de l’achat et de la transformation de matières premières ainsi que de la mise en œuvre du transport.


Sans financements bancaires, les négociants ne seraient pas en mesure d’assurer l’achat, le transport et la couverture du prix des matières premières. Ces financements dits commerciaux sont le plus souvent des financements à court terme, affectés à un but précis (transactional finance). 


Le négoce de matières premières et son financement sont encadrés par un grand nombre de réglementations, de règles et de lois. Il convient ainsi par exemple d’appliquer les  législations et les sanctions nationales et internationales.


De plus, les banques mettent en œuvre diverses mesures de due diligence qui permettent d’identifier les clients et d’évaluer les risques, mais aussi de prévenir le blanchiment d’argent. En matière de transparence, outre des efforts au niveau européen ou aux Etats-Unis, il existe aussi des initiatives volontaires visant à assurer la transparence des flux financiers.


La Suisse s’est investie très activement dans l’élaboration de telles initiatives, comme l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE). Elle est aussi pionnière en matière de lutte contre la corruption. 

ATTENTION


Nous sommes contre l'achat de matières premières de provenance douteuse  et notamment le négoce de matières premières issues de très petites mines, qui cachent parfois des conditions extrêmement précaires (sécurité au travail, etc.) et présentent d'autres risques tels que le travail des enfants ou l'exploitation sexuelle!


Instruments d'une gestion entrepreneuriale responsable


Les entreprises  suisses sont soumises à l'ensemble de la législation suisse en matière d'interdiction de la corruption, ainsi qu'à celle des Etats dans lesquels elles sont actives.


L'application de ces législations n'est toutefois pas garantie, surtout dans des contextes fragiles, en raison de capacités insuffisantes ou de la complicité directe du gouvernement, de l'administration et de la justice avec des agents corrupteurs.


Sur le plan national, la Suisse a ratifié les trois principales conventions internationales de lutte contre la corruption et son engagement est régulièrement évalué dans le cadre d'examens par les pairs. Elle obtient chaque fois une bonne appréciation.


Elle peut dans ce cadre aussi s'appuyer également sur les initiatives volontaires en matière de gestion responsable des entreprises qui formulent des exigences spécifiques par rapport à la corruption.


La coopération internationale, en particulier avec des Etats qui n'appliquent pas les mêmes standards, ainsi que la détermination avec laquelle la Suisse met en oeuvre les instruments législatifs auxquels elle a souscrit, sont déterminants pour assurer l'efficacité de la lutte contre la corruption sur le marché des matières premières.


Enfin, l'engagement volontaire des entreprises est décisif pour garantir leur intégrité. La Suisse attend des entreprises opérant au niveau international qu'elles respectent les dispositions légales en Suisse et à l'étranger et qu'elles assument des obligations de diligence particulières dans le cadre d'une gestion responsable (responsabilité sociétale des entreprises, RSE).


Cela vaut particulièrement dans les pays où l'Etat de droit n'est pas encore suffisamment développé et dans les zones de conflit. Dès lors, la Confédération soutient et participe activement à l'élaboration et à l'application de différents instruments et standards internationaux pour promouvoir une gestion responsable des entreprises.

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